Deux jeunes internautes détenus en Tunisie en grève de la faim
PARIS, 21 nov 2005 (AFP) - - Deux jeunes internautes détenus en Tunisie après avoir été condamnés en 2004 en appel à 13 ans de prison pour usage d'internet "à des fins d'attentats terroristes", selon les autorités, observent une grève de la faim, a annoncé lundi à Paris un Comité de soutien.
Omar Chlendi et Abdelghaffar Guiza, âgés tous deux de 23 ans, veulent "protester contre leurs conditions d'incarcérations très pénibles" à la prison de Borj El Amri, a précisé dans un communiqué le Comité international de soutien aux "internautes de Zarzis", une ville du sud tunisien.
La date à laquelle a débuté cette grève de la faim des deux internautes, en détention depuis février 2003, n'est pas connue avec précision, mais remonterait à environ trois semaines, a-t-on précisé au Comité de soutien, basé en France (www.zarzis.org).
Abdelghaffar Guiza a contracté la tuberculose "suite aux mauvaises conditions de détention" et fait l'objet de "harcèlement" et de "maltraitance acharnée, apparement liée, selon le témoignage de l'un de ses avocats, à sa couleur de peau" noire, a rapporté le Comité.
Le père d'Omar Chlendi, Mohamed a dit de son côté "que l'état de santé de son fils n'a cessé de se détériorer (...)" durant sa détention, ajoute le comité, dont la porte-parole, la Française Térésa Chopin, est la mère d'Omar Chlendi.
Le comité demande notamment que MM. Guiza et Chlendi, ainsi que les quatre autres internautes condamnés du "groupe de Zarzis", reçoivent "dans l'urgence les soins appropriés à leur état de santé".
Ces six internautes ont été condamné "sans preuve" et "pour le seul +crime+ d'avoir surfé sur internet", selon le comité.
Ils étaient poursuivis principalement pour "constitution de bande ayant pour objet la préparation d'attentats, tentative de vol et détention de produits explosifs". Les autorités tunisiennes avaient accusé certains membres du groupe de s'être rendus à l'étranger et d'avoir "sollicité le soutien logistique du réseau terroriste Al-Qaïda".
Les internautes ont nié ces charges et affirmé avoir fait des aveux sous la torture dans les locaux de la police. Avocats et défenseurs des droits de l'Homme avaient qualifié leur procès de "scandaleux".
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